Euro Disney sera jugé pour discrimination à l'embauche en correctionnelle

Le groupe avait publié en septembre 2006 dans un quotidien national gratuit trois offres d'emplois pour des contrats à durée déterminée de danseurs, jongleurs, marionnettistes et échassiers «de nationalité européenne», indique une source judiciaire.
L'association SOS Racisme avait déposé plainte, pour
discrimination à l'embauche en raison de la nationalité, contre Euro
Disney auprès du parquet de Meaux (Seine-et-Marne) en février 2007.
Après sept ans de procédure, un juge d'instruction a finalement ordonné
début mars le renvoi en correctionnelle de l'affaire. Selon la source
judiciaire, le parquet avait requis le non-lieu en novembre 2013.
Les méthodes du groupe sont «illégales et révèlent la volonté de Disney de diminuer sa part de salariés non-européens, en particulier d'origine maghrébine et africaine, pour mieux correspondre à sa clientèle principalement européenne», a dénoncé Samuel Thomas, vice-président de la fédération nationale des Maisons des Potes, proche de SOS Racisme, qui s'est constituée partie civile dans cette affaire en 2012.
En 2009, l'association SOS Racisme avait accusé le groupe de loisirs d'avoir utilisé des fichiers à caractère ethno-racial pour cibler ses recrutements, dans un rapport remis par le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'Outre-mer. La direction d'Euro Disney avait nié ces accusations. Elle n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.
Les méthodes du groupe sont «illégales et révèlent la volonté de Disney de diminuer sa part de salariés non-européens, en particulier d'origine maghrébine et africaine, pour mieux correspondre à sa clientèle principalement européenne», a dénoncé Samuel Thomas, vice-président de la fédération nationale des Maisons des Potes, proche de SOS Racisme, qui s'est constituée partie civile dans cette affaire en 2012.
En 2009, l'association SOS Racisme avait accusé le groupe de loisirs d'avoir utilisé des fichiers à caractère ethno-racial pour cibler ses recrutements, dans un rapport remis par le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'Outre-mer. La direction d'Euro Disney avait nié ces accusations. Elle n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.
Source : www.leparisien.fr
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