Dans le cadre de la négociation Qualité de Vie au Travail – Risques PsychoSociaux (RPS), la Direction a fait évoluer le projet initial, suite aux échanges avec les partenaires sociaux et lors d’un premier rendez-vous le 22 mars 2018. Elle a amélioré notamment le dispositif de la prévention : les encadrants se positionnent en prévention des risques et facilitent l’intervention des acteurs volontaires RPS de proximité. Dorénavant, un cabinet extérieur d’accompagnement pourrait être sollicité à la demande du management et/ou des salariés œuvrant à la détection des risques et des plans d’actions, inscrits au DUER – Document Unique d’Evaluation des Risques. Restent deux questions à travailler plus en profondeur et finesse sur les prochaines réunions de négociations : Que se passe t’il lorsque le management est soumis lui-même aux RPS ? Que se passe t’il lorsque le management est à l’origine des RPS ?
Problématique Dans de nombreuses entreprises, la Fiche de poste n’existe pas. Quand elle existe dans le meilleur des cas, elle n’est pas connue du titulaire du poste et date de plusieurs années et a besoin d’une actualisation ; parce qu’elle ne rend pas compte de toutes les activités du titulaire. Tous ces manquements montrent que, d’une façon générale, la Fiche de poste n’est pas perçue dans nos entreprises comme un outil de gestion. Et pourtant, elle est censée être le socle sur lequel devrait s’appuyer la Pesée de poste. Ce processus n’étant pas respecté, c’est le diplôme qui détermine le « poids » d’un poste alors que c’est plutôt la Pesée du poste qui devrait déterminer la qualification académique de son titulaire. Dans de telles conditions, la grille des salaires qui est un prolongement naturel et normal de la Pesée des postes devient un corps étranger que l’on implante dans l’entreprise, sans tenir compte des réalités du terrain. La pe...
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