Eurodisney : les pertes se creusent au premier semestre

Eurodisney a souffert au premier semestre fiscal, à cause d'un contexte économique toujours difficile et d'un décalage des vacances de Pâques au-delà du 31 mars. Ces éléments ont accru la saisonnalité défavorable du millésime, avec un retour de l'EBITDA dans le rouge et une forte consommation de ressources.

Le groupe a présenté ce matin ses résultats pour le premier semestre de son exercice 2013/2014, qui couvre la période octobre à mars. Les revenus sont en baisse de 6% à 533,3 millions d'euros, dont -5% dans le seul pôle touristique, ce qui reflète une baisse de la fréquentation des parcs à thèmes et du taux d'occupation des hôtels, que le management met au passif du ralentissement économique en Europe et du décalage des vacances de Pâques sur avril. L'EBITDA de la période revient dans le rouge à hauteur de -13,5 millions d'euros, contre +3,1 millions d'euros un an avant, tandis que la perte nette se creuse à -126,2 millions d'euros en données consolidées. Les flux de trésorerie d'exploitation sont extrêmement négatifs (-56,7 millions d'euros), davantage qu'un an plus tôt (-19,8 millions d'euros).

Les parcs à thème ont reçu 6,3 millions de visiteurs, contre 6,7 millions au cours du premier semestre 2012/2013. La dépense moyenne par visiteur est en légère hausse à 46,83 euros contre 45,97 euros précédemment, alors que le taux d'occupation des hôtels flanche (72,3% contre 78%), même s'il est un peu compensé par une progression marginale de la dépense moyenne par chambre (208,67 euros).

Un climat morose
Les résultats du premier semestre sont à nouveau marqués par le contexte économique toujours difficile en Europe, ainsi que par un décalage des vacances de Pâques sur le troisième trimestre, commente le président Philippe Gas, qui indique malgré tout que les priorités stratégiques continuent à porter leurs fruits, soit la légère progression de la dépense moyenne par visiteur et une augmentation de 6% du taux de satisfaction global des visiteurs. En parallèle, le parc lance de nouvelles attractions et de festivités printanières. Le groupe n'omet pas de rappeler qu'il est confronté à une forte saisonnalité, avec un second semestre qui conditionne traditionnellement la couleur des comptes puisqu'il correspond à la haute saison.

Source : www.boursier.com

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