DROIT DE REPONSE



Ce droit de réponse fait suite à l'article paru sur le site leparisien.fr que vous pouvez retrouver ICI.


Nous avons été surpris, non pas par la teneur de l'article publié dans Le Parisien le 04/12/2013, intitulé « Un rapport égratigne les syndicalistes de Disney » mais par la partialité et le manque d'équilibre.

Limiter l'Intelligence à l'intelligence purement cognitive et en faire un article qui fait fi de tous nos efforts de réflexion, de construction et de recherche pour faire avancer les conditions de travail et de vie des salariés, de l'entreprise et de la société, nous est apparu comme ... un coup de poignard dans le dos.

Il est important de savoir qu'aujourd'hui le syndicalisme apporte aux salaries qui s'y engagent la vivacité d'esprit que l'organisation de l'entreprise ne sait plus faire.

S'il est vrai que beaucoup d'entre nous sommes étrangers et avons parfois peu de bagages scolaires, il est vrai aussi que nous militons avec la force de ce que nous sommes. 

Nous avons des remises en questions récurrentes: comment équilibrer les choses? Comment contribuer à l'évolution professionnelle? Vers où l'entreprise mène-t-elle les salariés? Et nous?  Quelles structures souhaitons-nous créer demain? Soutenir?

Nous dénonçons les atteintes aux droits des salariés. Nous dénonçons la manipulation de l'informe masse salariale. Nous dénonçons le manque de pédagogie managériale. 

Il faut de la conviction pour les prises de position!

Puis, nous proposons des nouvelles initiatives de coopération.

Aujourd'hui les contextes de nos vies nous poussent à devoir affronter les peurs. Dans le syndicalisme nous devons sortir de nos individualités et rentrer dans le collectif pour trouver de nouvelles énergies. Comment? En réinstaurant des valeurs humaines et en insufflant le besoin d'être ensembles dans le partage de ces valeurs qui permettent de faire évoluer les femmes  et les hommes.

Nous sommes à l'écoute de l'autre, de soi, de notre environnement. 

Le syndicaliste est dans le système, nous en faisons partie. Nous voyons la société changer, nous poussons même au changement car nous avons pris la responsabilité de mener une évolution commune.

Le fait est que le futur c'est nous, collectivement, qui le faisons. Nous sommes tous créateurs de notre futur. La question est: à partir de quelle intention? De quelle motivation?

Puis nous gardons notre volonté contre vents et marées. Plus encore, nous travaillons sur notre posture intérieure de volonté.

Nous n'avons pas peur de vivre nos grandeurs, même si bien souvent, nous le faisons seuls. Car le salarié, noyé dans son quotidien, ne voit souvent que midi à sa porte.

Voyez-vous, Nous ne manquons pas de compétences et malgré que nous ne sachions pas écrire ou parler le français comme il se doit, nous avons bien d'autres atouts qui font de nous ce que nous sommes, des gens engagés, et non enragés.

Alors, en effet, votre article reste partial et peu équilibré. Mais ça aussi  fut un choix, le vôtre. Et par là vous vous dévoilez.

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