Dialogue social : la CFTC encore et toujours force de proposition
Tout
au long de son histoire, elle a fait le choix de pratiques syndicales
aussi éloignées que possible de l’affrontement systématique et de
l’action violente, préférant la confrontation des points de vue et leur
éventuelle conciliation dans la négociation.
•
Dès l’origine, la CFTC s’investit dans la négociation qui offre la
possibilité d’organiser le dialogue entre les différents acteurs et de
jeter les bases d’un partenariat dans l’entreprise.
La négociation est constitutive de l’identité CFTC comme en témoigne la Charte "Négocier, le bon risque", publiée en 1992 par la Confédération et qui annonce – à travers le contrat de paix sociale - le concept d’alarme sociale développé par la suite.
• Mais il arrive que la négociation échoue ou qu’elle ne parvienne pas à se mettre en place : c’est le conflit social.
La CFTC est très attachée au règlement pacifique des conflits du travail.
En
1969, le congrès confédéral de Clichy souligne le manque d’efficacité
des procédures de conciliation et d’arbitrage instituées par la loi du
11 février 1950 et s’engage à proposer de nouveaux dispositifs.
En
mai 1970, le bureau confédéral publie un texte qui donne lieu à la loi
du 13 juillet 1971 et qui prévoit l’intervention d’un médiateur non plus
uniquement soumise à la demande du ministre du Travail, mais désormais
possible en cas d’échec de la conciliation…tout en restant à la
discrétion de l’inspecteur du travail.
Depuis 2005, le projet CFTC du Statut du Travailleur relance la nécessité d’une réelle participation des salariés à la vie de leur entreprise et à l’organisation du travail (proposition 38 du Statut du Travailleur).
Il prône également le renforcement du droit des salariés et de leurs représentants à être informés
régulièrement de la situation et des évolutions de l’entreprise pour
peser à temps sur le processus de décision (proposition 39).
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