Eurodisney : refinancement de la dette

La dette d\'Euro Disney s\'élève à 1,75 milliard d\'euros au terme de l\'exercice 2011-2012, dont 0,37 milliard porté par Disney. - PhotononstopEuro Disney a droit a un beau cadeau d'anniversaire de la part du groupe Disney : alors que la société fête cette année les vingt ans de l'ouverture de son complexe Disneyland Paris, The Walt Disney Company va désormais porter l'intégralité de sa dette, et ce à des conditions plus favorables. Le montage, annoncé hier soir, consiste en un refinancement de la dette d'Euro Disney avec l'octroi de prêts de la part de Disney pour un total de 1,33 milliard d'euros.
Avant cette opération, la dette d'Euro Disney s'élève à 1,75 milliard d'euros au terme de l'exercice 2011-2012 (qui sera clos au 30 septembre), dont 0,37 milliard porté par Disney. Le reste, soit 1,38 milliard, est contracté auprès d'un pool bancaire avec la Caisse des Dépôts pour l'essentiel (1 milliard environ). Avec ce refinancement, il n'est donc pas question d'une montée au capital de Disney. Depuis quelques semaines, une rumeur de marché prêtait au groupe américain l'intention de lancer une OPA sur sa filiale, dont il est actionnaire à hauteur de 39,8 %.
Pour Euro Disney, l'opération, qui devrait être finalisée le 27 septembre, va lui donner une nouvelle marge de manoeuvre financière et opérationnelle. Elle s'accompagne de l'abaissement de ses taux d'intérêt, de l'extension de la maturité de la dette de deux ans à 2030 , et ce avec un calendrier de remboursement « plus progressif » et sans conventions bancaires (« covenants »). Depuis sa restructuration financière de 2004-2005, qui lui avait permis d'éviter la faillite, Euro Disney était contraint de respecter un plan de désendettement extrêmement rigoureux. Avec son refinancement, sa charge de remboursement est réduite de 225 millions d'euros sur les cinq ans à venir, soit une économie de frais financiers de 45 millions, dont 13 millions sur 2012-2013. « Cette opération va accélérer notre retour à une profitabilité pérenne », se félicitait hier soir son président Philippe Gas.
L'entreprise, qui a renoué avec la profitabilité opérationnelle en 2007, accumule les pertes nettes depuis une décennie, malgré le succès commercial de la première destination touristique européenne. Un nouveau record de fréquentation avait été atteint en 2010-2011 avec un total de 15,6 millions de visiteurs.

Source : Lesechos.fr

Espérons que les salariés de l'entreprise verront une différence au quotidien dans leur travail.

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